"Le changement est possible dans les pays arabes.

Il est nul besoin d'un coup d'Etat militaire sanguinaire, car la société civile est forte malgré la répression subie", a lancé M.Ben Jaafar qui s'exprimait, vendredi à Strasbourg, lors de la conférence des présidents des Parlements européens.

Il a relevé que les risques de régression, l'absence de forces politiques organisées dans certains pays, la monopolisation du pouvoir et la non séparation entre le parti et l'Etat, sont autant de dangers qui menacent ces révolutions.

« La question de l'Etat civil en Tunisie a été tranchée selon le projet de la Constitution », a rassuré M.Ben Jaafar soulignant que la future Constitution sera consensuelle pour tous les tunisiens et ne sera pas une Constitution d'un parti ou d'une catégorie.

Evoquant les récents évènements en Tunisie, le président de l'ANC a affirmé que "les minorités extrémistes dans le pays ne représentent pas le peuple tunisien qui rejette la violence et prône la modération".

Prennent part à cette conférence des représentants de 47 Parlements européens avec la présence de la Tunisie, du Maroc et de la Palestine.