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Tap -
« la coalition gouvernementale entre le Congrès pour la République (CPR), le Mouvement Ennahdha et le parti « Ettakatol » doit continuer » a estimé lundi le Président de la République Moncef Marzouki.
Cela, a-t-il relevé, exige des concessions de chaque partie, sans pour autant porter atteinte aux principes fondamentaux et à l'intérêt supérieur de la Nation.
« Dans cinq ans, la Tunisie pourrait devenir un Etat démocratique moderne et procurer confort et bien être à une grande partie de son peuple », a-t-il projeté dans une interview accordée à l'envoyée de l'Agence TAP au Sommet africain.
Cela, a-t-il relevé, exige des concessions de chaque partie, sans pour autant porter atteinte aux principes fondamentaux et à l'intérêt supérieur de la Nation.
« Dans cinq ans, la Tunisie pourrait devenir un Etat démocratique moderne et procurer confort et bien être à une grande partie de son peuple », a-t-il projeté dans une interview accordée à l'envoyée de l'Agence TAP au Sommet africain.
« L'avenir de la Tunisie réside dans le développement de ses relations avec l'Union Européenne, en tant que premier partenaire de la Tunisie et les pays maghrébins, mais aussi avec l'Afrique qui bénéficie de richesses naturelles importantes et de potentialités prometteuses.», a-t-il relevé. « Un travail de longue haleine attend aujourd'hui les Tunisiens plus que jamais appelés à recouvrer la place qui sied à la Tunisie sur le continent africain au double plan politique et économique », a-t-il dit.
« Il ne faut pas percevoir les pays africains comme foyers de tension », a-t-il indiqué, faisant remarquer que le continent comporte des pays qui ont un poids économique considérable, à l'instar de l'Afrique du Sud et du Nigeria.
Située au croisement de trois espaces géographiques dont l'Europe, le Maghreb Arabe et l'Afrique, a-t-il relevé, la Tunisie doit développer ses relations avec les pays de ces espaces et en tirer le meilleur profit au service de l'intérêt de la Tunisie qui, a-t-il dit, s'est contentée, 20 ans durant, à tisser de frêles relations avec ces pays ».
« Plusieurs pays africains regorgent de réelles opportunités d'échange commercial », a-t-il fait observer, expliquant que les économies africaines sont les seules à résister à la crise économique.
En 2011, elles ont enregistré un taux de croissance de 7%, alors qu'en Europe, ce taux n'a pas dépassé 0%, a-t-il précisé, faisant remarquer que le taux de croissance en Tunisie est aux alentours de 2 à 3%.
Par ailleurs, le Président Marzouki s'est félicité de la réussite du sommet africain tenu, les 15 et 16 juillet, à Addis-Abeba, notamment à la suite du dénouement de la crise inhérente à l'élection d'un nouveau président à la tête de la commission africaine.
« Un marché africain commun sera crée en 2017 », a également fait savoir Marzouki, estimant, à cet égard, indispensable pour le Maghreb Arabe de mettre en place, dans les plus brefs délais, un marché maghrébin commun.
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