Dans une déclaration à l'agence TAP, la directrice du HRW à Tunis Emna Guellali a souligné que les circonstances de la mort de Abdelmajid Jeday soulèvent de grands points d'interrogation. A cela s'ajoute la présence de signes confirmant l'hypothèse de la torture. « En Tunisie, l'enquête sur les cas de torture manque de sérieux et de neutralité » déplore-t-elle, qualifiant d' «aléatoire » le déroulement de l'enquête en l'absence de confrontations, d'investigations et de témoins.

Le ministère de l'Intérieur avait indiqué dans un communiqué que Abdelmajid Jeday s'est donné la mort par pendaison le 13 mai 2015 à l'aube au poste de la Garde nationale de Sidi Bouzid.
Il avait été arrêté la veille pour vol d'un camion.