Une deuxième révolution s’impose

Depuis quelque temps, les tunisiens vivent avec amertume, un vrai malaise social. Aujourd’hui, il ne faut plus chercher qui est en grève, il faut plutôt chercher qui ne l’est pas.
Depuis les élections « libres démocratiques transparentes, Patati, Patata», les deux partis gagnants, à savoir Ennahdha et Nida Tounes, qui n’ont rien de commun à priori, autre que l’amour fou du Pouvoir, ont eu le malin réflexe de fusionner en un seul nouveau parti, que j’appellerais Nidaennahdha. Ce parti n’existe pas juridiquement, mais, dans la pratique, il est là et il exerce le Pouvoir. Aucun tunisien, qu’il soit d’Ennahdha ou de Nida
Tounes ou de n’importe quelle autre formation politique, ne peut avaler ce nouveau parti fantôme Nidaennahdha, parrainé essentiellement par le Cheikh Rached Ghanouchi et par quelques figures du défunt RCD. Ghanouchi a compris que son salut personnel passe forcément par une main tendue, voire même une coalition inavouée avec l’ancien régime.
Cette situation ne peut pas durer. Tout le monde est mécontent. La Tunisie est devenue socialement invivable, l’explosion sociale approche et vivement la deuxième révolution, qui sera la bonne cette fois-ci, enfin, je l’espère.