A cet effet, plusieurs séances de travail se sont tenues au ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi et au siège du gouvernorat de Gabès, avec la participation de représentants de la société civile dans la région.

La partie gouvernementale y a fait part de sa disposition à venir en aide aux jeunes grévistes de la faim et à les assister pour la création et le financement de projets à leur profit, compte tenu de la difficulté de les recruter dans le secteur public.

Une autre offre leur a été faite, consistant à les faire bénéficier pendant trois mois d'une aide sociale d'un montant mensuel de 150 dinars, le temps de trouver une solution durable à leur problème, d'après les termes d'un communiqué de la Présidence du gouvernement.

A été également soulignée la nécessité de trouver les solutions appropriées, au titre du programme de recrutement de cadres envisagé par la société de boisement et de protection de l'environnement, et de prévoir un quota d'emplois à attribuer aux grévistes de la faim sans avoir à passer par les concours.

Il a été demandé au gouverneur et à un député de la région d'étudier les possibilités de recruter quelques uns des grévistes de la faim par des entreprises privées et voir avec les autres s'ils veulent créer des projets propres à eux.