Il a ainsi précisé "qu'il ne faut pas être effrayé par la Cité de Londres car elle est ouverte aux autres pays et nous essayons de la démystifier". Et d'avancer, dans ce contexte, que ladite cité "oeuvre ainsi à trouver aux entreprises installées au Royaume Uni des partenaires en Tunisie, tout en les incitant à y investir", selon ses dires.

Il a, par ailleurs, préconisé la création d'un fonds tunisien qui serait spécialisé dans les sociétés basées en Afrique.

Ce fonds s'associerait avec les gestionnaires de fonds britanniques intéressés par les sociétés tunisiennes et celles du marché nord-africain en général, "celui-ci étant appelé à se développer".

L'ambassadeur de Grande Bretagne, à Tunis, Hamish Cowell a, pour sa part, rappelé que la Cité de Londres est un partenaire actif de la coopération tuniso-britannique, soulignant que la Tunisie a une opportunité de développer son secteur financier.

Il a affirmé qu'il présentera, la semaine prochaine, au cours de sa visite, à Londres, où il s'entretiendra avec nombre d'investisseurs et de responsables économiques, les différentes réussites de la Tunisie et le potentiel dont elle dispose.

Ont pris part à l'atelier organisé conjointement par les services gouvernementaux britanniques de développement du commerce extérieur et de l'investissement (UKTI) et la chambre de commerce tuniso-britannique (TBCC) des représentants de la BCT, du ministère des finances, de la FIPA et d'autres organismes publics et privés.